institut national du patrimoine

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Retransmission audio des conférences de l'Institut national du patrimoine

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Retransmission audio des conférences de l'Institut national du patrimoine

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Aller à la rencontre du public. Exposer hors les murs

En partenariat avec l'Ecole du Louvre.

A PROPOS DE LA JOURNEE D'ETUDE
Chaque année, l’Institut national du patrimoine (INP) organise la journée d’études « Ce qu’exposer veut dire ». Cette journée a pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’engage le projet d’exposition. Depuis 2021, l’École du Louvre (EDL) est associée en tant que partenaire à la coordination et à l’organisation de cette manifestation scientifique. Chaque intervention, au‐delà des enjeux proprement scientifiques, comporte une dimension « Métiers » qui permet ainsi, au fil des sessions, d’aborder l’essentiel de la chaîne opératoire de l’exposition. Ouvert aux professionnels du patrimoine « Ce qu’exposer veut dire » s’inscrit, en outre, dans le cursus de formation dispensé par l’INP aux élèves conservateurs du patrimoine et par l’École du Louvre à ses étudiants.

Cette nouvelle édition interrogera les liens entre l’institution, le territoire et les publics ainsi que le renouvellement des dispositifs de médiation visant à susciter l’implication et la participation des visiteurs. Elle questionnera notamment la pertinence du modèle des expositions temporaires dans sa capacité à attirer le public de proximité. Cette journée rendra ainsi compte, en région, des stratégies des institutions qui s’adressent à un public citoyen pour lequel elles développent des projets spécifiques et mettent en place des dispositifs de médiation ciblés afin de conquérir, d’entretenir ou de renforcer leurs missions de service public.

Parmi ces initiatives, les expositions participatives ou itinérantes, permettent aux musées comme aux services d’archives d’aller directement à la rencontre de leurs publics, parfois éloignés ou empêchés, qu’il s’agisse de freins géographiques, médicaux ou sociaux.

La journée présentera plusieurs études de cas pour illustrer cette volonté d’ouverture des institutions au bénéfice de publics variés.

INTERVENTIONS
Annaïg Chatain, modératrice

Le semi des Archives
00:01:36 - Marie-Claire Pontier, directrice des archives départementales des Bouches-du-Rhône et Chloé Lesschaeve, médiatrice aux archives départementales

Quand le musée est fermé, comment conserver le lien ?
00:26:43 - Stéphanie Masuy, responsable du service des publics au Musée d'Ixelles à Bruxelles

Aller à la rencontre des publics empêchés
01:09:37 - Dominique Spiess, fondatrice et directrice de l'association Culture et hôpital

Tisser des liens avec les territoires éloignés
01:44:02 - Alexandre Therwath, chef du département de la médiation et de la programmation culturelle, Musée national Picasso-Paris

Comment les résidences artistes en territoire rural peuvent associer innovation et savoir-faire local ?
02:03:35 - Pascal Yonet, directeur artistique du Vent des forêts, labellisé centre d'art contemporain d'intérêt national, médiateur agréé de la Fondation de France pour l'action Nouveaux commanditaires, Meuse

Conclusion
02:46:04 - Emilia Philippot, adroite à la directrice des études du département des conservateurs, Institut national du patrimoine

Légende de la vidéo diffusée à 00:39 par Stéphanie Masuy : Musée d’Ixelles. (2020, 7 avril). Musée comme chez soi III [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=-DSFagHFx5g

Crédit de l'image : Musée de la Cour d'Or, Metz, © Institut national du patrimoine

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Renforcer les liens entre publics et institutions : de l’exposition à la médiation

En partenariat avec l'Ecole du Louvre.

A PROPOS DE LA JOURNEE D'ETUDE
Chaque année, l’Institut national du patrimoine (INP) organise la journée d’études « Ce qu’exposer veut dire ». Cette journée a pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’engage le projet d’exposition. Depuis 2021, l’École du Louvre (EDL) est associée en tant que partenaire à la coordination et à l’organisation de cette manifestation scientifique. Chaque intervention, au‐delà des enjeux proprement scientifiques, comporte une dimension « Métiers » qui permet ainsi, au fil des sessions, d’aborder l’essentiel de la chaîne opératoire de l’exposition. Ouvert aux professionnels du patrimoine « Ce qu’exposer veut dire » s’inscrit, en outre, dans le cursus de formation dispensé par l’INP aux élèves conservateurs du patrimoine et par l’École du Louvre à ses étudiants.

Cette nouvelle édition interrogera les liens entre l’institution, le territoire et les publics ainsi que le renouvellement des dispositifs de médiation visant à susciter l’implication et la participation des visiteurs. Elle questionnera notamment la pertinence du modèle des expositions temporaires dans sa capacité à attirer le public de proximité. Cette journée rendra ainsi compte, en région, des stratégies des institutions qui s’adressent à un public citoyen pour lequel elles développent des projets spécifiques et mettent en place des dispositifs de médiation ciblés afin de conquérir, d’entretenir ou de renforcer leurs missions de service public.

Parmi ces initiatives, les expositions participatives ou itinérantes, permettent aux musées comme aux services d’archives d’aller directement à la rencontre de leurs publics, parfois éloignés ou empêchés, qu’il s’agisse de freins géographiques, médicaux ou sociaux.

La journée présentera plusieurs études de cas pour illustrer cette volonté d’ouverture des institutions au bénéfice de publics variés.

INTERVENTIONS
Séverine Blenner-Michel, directrice des études du département des conservateurs, INP

Impliquer le public dans le commissariat, « A vous de choisir, l’exposition paricipative »
00:01:53 – Anabelle Ténèze, directrice, Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse
« Le monde de Clovis », au musée d’Archéologie nationale, un nouveau mode de visite ludique et immersif
00:33:57 - Fanny Hamonic, conservatrice du patrimoine, chargées des collections du premier Moyen Âge, Musée d’Archéologie nationale et domaine national de Saint‐Germain‐en‐Laye

La place des dispositifs de médiation dans un parcours de visite repensé
Harold Paule, chargé de médiation numérique, et Audrey Defretin, cheffe du service culturel et de la politique des publics chez Musée de Cluny ‐ Musée National du Moyen Age

Exposer le musée et ses métiers, « Memoria : le musée de A à Z », au musée des Beaux-Arts de Chartres
01:04:53 - Grégoire Hallé, conservateur du musée des Beaux‐Arts de Chartres, Chloé Orrico, élève en médiation à l’Ecole du Louvre, et Ludovic Raffalli, responsable du pôle scolarité et handicap, des actions de médiation et des associations étudiantes à l’EDL

01:37:08 - Échanges avec le public

Crédit de l'image : Musée de la Cour d'Or, Metz, © Institut national du patrimoine

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Introduction - La tombe est le trésor. Médiation muséale en quête de territoires

En partenariat avec l'Ecole du Louvre.

A PROPOS DE LA JOURNEE D'ETUDE
Chaque année, l’Institut national du patrimoine (INP) organise la journée d’études « Ce qu’exposer veut dire ». Cette journée a pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’engage le projet d’exposition. Depuis 2021, l’École du Louvre (EDL) est associée en tant que partenaire à la coordination et à l’organisation de cette manifestation scientifique. Chaque intervention, au‐delà des enjeux proprement scientifiques, comporte une dimension « Métiers » qui permet ainsi, au fil des sessions, d’aborder l’essentiel de la chaîne opératoire de l’exposition. Ouvert aux professionnels du patrimoine « Ce qu’exposer veut dire » s’inscrit, en outre, dans le cursus de formation dispensé par l’INP aux élèves conservateurs du patrimoine et par l’École du Louvre à ses étudiants.

Cette nouvelle édition interrogera les liens entre l’institution, le territoire et les publics ainsi que le renouvellement des dispositifs de médiation visant à susciter l’implication et la participation des visiteurs. Elle questionnera notamment la pertinence du modèle des expositions temporaires dans sa capacité à attirer le public de proximité. Cette journée rendra ainsi compte, en région, des stratégies des institutions qui s’adressent à un public citoyen pour lequel elles développent des projets spécifiques et mettent en place des dispositifs de médiation ciblés afin de conquérir, d’entretenir ou de renforcer leurs missions de service public.

Parmi ces initiatives, les expositions participatives ou itinérantes, permettent aux musées comme aux services d’archives d’aller directement à la rencontre de leurs publics, parfois éloignés ou empêchés, qu’il s’agisse de freins géographiques, médicaux ou sociaux.

La journée présentera plusieurs études de cas pour illustrer cette volonté d’ouverture des institutions au bénéfice de publics variés.

INTERVENTIONS
Séverine Blenner-Michel, directrice des études du département des conservateurs, INP

Ouverture
00:00:00 - Claire Barbillon, directrice de l’École du Louvre, et Charles Personnaz, directeur de l’INP

La tombe est le trésor. La médiation muséale en quête de territoires
00:10:24 - Emmanuel Wallon, professeur émérite de sociologie politique à l'Université Paris Nanterre

Crédit de l'image : Musée de la Cour d'Or, Metz, photo de l'Institut national du patrimoine

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Contester et faire parler les silences

INTERVENANTES
Charlotte Sarrazin, élève conservatrice du patrimoine en spécialité archives de l'Institut national du patrimoine
Anne-Claire Bourgeon, cheffe du service des archives publiques, Archives de Paris
Annabelle Allouch, maîtresse de conférence en sociologie à l'Université de Picardie-Jules Verne (CURAPP-ESS)

A PROPOS DE LA JOURNEE D'ETUDE
Cette journée d’étude sur la notion de « patrimoines absents » est organisée parles élèves conservatrices et conservateurs de la promotion Michelle Perrot (2022-2023), dans le cadre de leur formation à l’Institut national du patrimoine et à l’Institut National des Études Territoriales.

Les professionnels de la culture et du patrimoine sont, dans de nombreuses situations, confrontés à l’absence. A l’absence d’archives sur un sujet, d’objets ou d'œuvres attestant l’histoire d’une période ou d’une communauté, de traces témoignant d’un monument ou d’un site archéologique disparu. Peut-on interpréter ces absences ? De quelles manières ? Constituent-elles des écueils infranchissables, ou ne peuvent-elles pas, dans certains cas, être plus signifiantes encore que la présence effective de ces artéfacts ? Étudier les patrimoines absents questionne nos pratiques, nos éthiques professionnelles et nos méthodologies de recherche. Michelle Perrot, dont les travaux inspirent nos réflexions, n’a eu de cesse d’interpréter ces lacunes et d’interroger tout au long de sa carrière ce sujet de l'absence afin, dit-elle, de « faire parler les silences de l’histoire ».

Cette journée pluridisciplinaire questionnera ainsi, sous différents prismes, les multiples formes d’absence que peuvent revêtir ces patrimoines aux absences multiples. Ceux qui n’ont jamais existé, n’ont laissé aucune trace ; ceux qui furent jugés illégitimes, dérisoires ; ceux dont les vestiges ont été recouverts ou volontairement invisibilisés, effacés ; ceux dont les témoignages ont accidentellement disparu, dont les souvenirs ont été dénigrés ; ceux, encore, réputés absents car non institutionnalisés.

Nous souhaitons, à travers cette journée mêlant chercheurs et professionnels du patrimoine, interroger à la fois les raisons de ces « absences», et réfléchir aux manières et aux outils que nous pouvons mettre en place pour visibiliser et transmettre ces patrimoines.

Crédit de l'image : Solignac, Lucien. Protection des monuments pendant la guerre de 1914-1918. (Titre de la série) [Photographie]. Musée Carnavalet, Histoire de Paris, Paris, Île de France, France. CC0 1.0 universel.

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Dépasser l'absence - Patrimoines ignorés, effacés, invisibilisés

INTERVENANTES
Camille Chenais, élève conservatrice du patrimoine en spécialité musées de l'Institut national du patrimoine
Aurélie Schneider, conservatrice du patrimoine, doctorante (INP/CY Cergy Paris Université, Laboratoire Héritages), chargée de mission Agamis (Association pour Gérer l'Architecture et le Musée des Îles du Salut)
Claire Besson, conservatrice en chef du patrimoine, responsable territoriale de l'archéologie (Val d'Oise), Service régional de l'archéologie, DRAC Île-de-France
Bruno Desachy, conservateur du patrimoine mis à disposition de l'UMR 7041 ArScAn et maître de conférence associé

A PROPOS DE LA JOURNEE D'ETUDE
Cette journée d’étude sur la notion de « patrimoines absents » est organisée parles élèves conservatrices et conservateurs de la promotion Michelle Perrot (2022-2023), dans le cadre de leur formation à l’Institut national du patrimoine et à l’Institut National des Études Territoriales.

Les professionnels de la culture et du patrimoine sont, dans de nombreuses situations, confrontés à l’absence. A l’absence d’archives sur un sujet, d’objets ou d'œuvres attestant l’histoire d’une période ou d’une communauté, de traces témoignant d’un monument ou d’un site archéologique disparu. Peut-on interpréter ces absences ? De quelles manières ? Constituent-elles des écueils infranchissables, ou ne peuvent-elles pas, dans certains cas, être plus signifiantes encore que la présence effective de ces artéfacts ? Étudier les patrimoines absents questionne nos pratiques, nos éthiques professionnelles et nos méthodologies de recherche. Michelle Perrot, dont les travaux inspirent nos réflexions, n’a eu de cesse d’interpréter ces lacunes et d’interroger tout au long de sa carrière ce sujet de l'absence afin, dit-elle, de « faire parler les silences de l’histoire ».

Cette journée pluridisciplinaire questionnera ainsi, sous différents prismes, les multiples formes d’absence que peuvent revêtir ces patrimoines aux absences multiples. Ceux qui n’ont jamais existé, n’ont laissé aucune trace ; ceux qui furent jugés illégitimes, dérisoires ; ceux dont les vestiges ont été recouverts ou volontairement invisibilisés, effacés ; ceux dont les témoignages ont accidentellement disparu, dont les souvenirs ont été dénigrés ; ceux, encore, réputés absents car non institutionnalisés.

Nous souhaitons, à travers cette journée mêlant chercheurs et professionnels du patrimoine, interroger à la fois les raisons de ces « absences», et réfléchir aux manières et aux outils que nous pouvons mettre en place pour visibiliser et transmettre ces patrimoines.

Crédit de l'image : Solignac, Lucien. Protection des monuments pendant la guerre de 1914-1918. (Titre de la série) [Photographie]. Musée Carnavalet, Histoire de Paris, Paris, Île de France, France. CC0 1.0 universel.