institut national du patrimoine

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Retransmission audio des conférences de l'Institut national du patrimoine

Inp

Retransmission audio des conférences de l'Institut national du patrimoine

En cours de lecture

Remarques sur les expositions immersives

Intervention de Jérôme Glicenstein, professeur au département d'Arts plastiques de l’Université Paris VIII, responsable du master « Médiation, exposition, critique » et rédacteur en chef de la revue Marges

Les élèves conservatrices et conservateurs de l’Institut national du patrimoine (INP) et de l’Institut national des études territoriales (Inet) ont choisi d’explorer les rapports entre sensorialité et patrimoines à l’occasion d’une journée d’étude organisée le 4 avril 2022 dans l’auditorium du musée de la Musique.

Le colloque montrera comment l’attention portée aux différents sens renouvelle l’étude et l’appréhension des sites, des monuments, des musées et des archives. L’évolution des interdits associés aux lieux et objets patrimoniaux (« Ne pas toucher », « Ne pas s’asseoir », « Ne pas manger »…) ont, depuis le XIXe siècle, largement contribué à cantonner la compréhension du patrimoine au seul sens de la vue. De nombreuses initiatives dans les domaines de la recherche, de la restitution aux visiteurs ou de la création contemporaine remettent aujourd’hui en cause ce primat d’une approche visuelle et cognitive.

Du point de vue scientifique, l’affirmation d’une histoire des sensibilités comme champ à part entière des études historiques interroge la conservation et la présentation au public d’une histoire de l’ouïe, du toucher, de l’odorat ou du goût. Parallèlement, les sens inspirent de nouvelles initiatives à destination des publics pour présenter le patrimoine sous l’angle de l’expérience. Il s’agira donc d’explorer les sens en tant qu’objets patrimoniaux et modalités d’accès à ceux-ci.

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Écouter et donner à entendre l'Histoire : de Bretez à Notre-Dame de Paris

Interventions de MylènePardoen, archéologue des paysages sonores, musicologue et Martin Guesney,ingénieur du son (IE/CNRS à la MSH LSE – Maison des sciences de l'Homme de LyonSaint-Étienne)

Les élèves conservatrices et conservateurs de l’Institut national du patrimoine (INP) et de l’Institut national des études territoriales (Inet) ont choisi d’explorer les rapports entre sensorialité et patrimoines à l’occasion d’une journée d’étude organisée le 4 avril 2022 dans l’auditorium du musée de la Musique.

Le colloque montrera comment l’attention portée aux différents sens renouvelle l’étude et l’appréhension des sites, des monuments, des musées et des archives. L’évolution des interdits associés aux lieux et objets patrimoniaux (« Ne pas toucher », « Ne pas s’asseoir », « Ne pas manger »…) ont, depuis le XIXe siècle, largement contribué à cantonner la compréhension du patrimoine au seul sens de la vue. De nombreuses initiatives dans les domaines de la recherche, de la restitution aux visiteurs ou de la création contemporaine remettent aujourd’hui en cause ce primat d’une approche visuelle et cognitive.

Du point de vue scientifique, l’affirmation d’une histoire des sensibilités comme champ à part entière des études historiques interroge la conservation et la présentation au public d’une histoire de l’ouïe, du toucher, de l’odorat ou du goût. Parallèlement, les sens inspirent de nouvelles initiatives à destination des publics pour présenter le patrimoine sous l’angle de l’expérience. Il s’agira donc d’explorer les sens en tant qu’objets patrimoniaux et modalités d’accès à ceux-ci.

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Les Communs , une cure de jouvence salutaire pour la participation

Intervention de Marc Drouet, directeur régional des affaires culturelles Auvergne Rhône-Alpes

Les lieux culturels du commun
Les récents débats autour des demandes de restitution ainsi que l’émergence de multiples musées communautaires ces dernières années interrogent la vocation universaliste que les réflexions post-révolutionnaires ont inscrite au cœur de l’identité du musée. Confronté au repli croissant de la conservation du patrimoine vers les seules communautés qui l’ont généré, le musée devient le lieu privilégié de la confrontation entre universalité et commun(s). Considérant qu’aucun lieu ne peut être seul le théâtre de l’histoire universelle, le philosophe Souleymane Bachir Diagne constate qu’il n’y a aucun musée universel sur le sol africain et invite par conséquent à rompre avec l’ “européocentrisme” qui leur serait inhérent. Au-delà du seul musée, les communs interrogent plus largement les pratiques culturelles en favorisant l’émergence de tiers lieux. Investis de manière spontanée par des collectifs en dehors de tout contrôle étatique ou de toute structure associative, ils connaissent un succès croissant et ouvrent de nouvelles perspectives à la mise en commun des lieux de culture.

Enregistré le 30 mars 2022

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Ouverture Charles Personnaz - Introduction Vincent Negri

Pour la quatrième année consécutive, les élèves conservateurs de l’Institut national du patrimoine (INP) organisent conjointement avec les doctorants de l'Institut des sciences sociales du politique (ISP – UMR 7220) une journée d'étude portant sur des problématiques communes au droit et au patrimoine. Elle s'est déroulé le 30 mars 2022 et a investi, en quatre séquences, les nouveaux enjeux dans le champ de la culture et du patrimoine, au prisme des communs.

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Quand L'archéologie fait société

Intervention de Laurence Tranoy, maître de conférences à l’Université de La Rochelle

Socialiser les communs
L’irruption des communs dans le domaine patrimonial revêt plusieurs aspects : transformation des politiques publiques et des modes de gouvernance, émergence de nouveaux modèles culturels, élargissement des attentes des publics en matière de participation et de mise en partage des collections. Face à ces mutations qui induisent la déconstruction d’une certaine institutionnalisation de la conservation du patrimoine etinterrogent la prise en charge des communs culturels par des professionnels aux profils

sociologiques peu diversifiés, des modes alternatifs d’administration du monde culturel apparaissent et les pratiques professionnelles du secteur se renouvellent. Visant à mieux socialiser les patrimoines et à susciter de nouveaux rapports sociaux culturels avec les publics, ces innovations inscrivent le patrimoine dans une dynamique de communs. Se jouent également la légitimité des politiques publiques orientées sur la protection d’un patrimoine commun et la reconnaissance sociale de ces dernières.

Enregistré le 30 mars 2022