institut national du patrimoine

Depuis 2008, la recherche sur la provenance en Allemagne est en évolution. Avec la création du Centre de documentation (institution juridiquement indépendante agissant pour le compte de l’état fédéral) une nouvelle ère s’est ouverte. Uwe Schneede présente ici les structures, leurs missions ainsi que l’organisation des recherches relatives aux spoliations nazies et ce notamment grâce à la base de donnée en ligne Lost Art. Le projet d’une nouvelle base de données est également évoqué.

Intervention de Uwe Schneede, Zentrum Kulturgutverluste, Magdebourg, Die Arbeit des Zentrums Kulturgutverluste und Lost Art-Internet-Datenbank, enregistrée le 2 juin 2016 dans le cadre du colloque « Patrimoines spoliés. Regards croisés France-Allemagne ».

Vincent Lefèvre dresse ici une histoire des musées de France, des spoliations nazies aux restitutions. Si la Seconde guerre mondiale n’a accordé à ces institutions qu’un statut de témoins, la Libération leur a donné un rôle plus actif. En effet, dans l’immédiate après-guerre, un grand nombre d’œuvres d’arts, confisquées sur le territoire du IIIe Reich, ce sont retrouvées stockées dans des musées en attendant d’être restituées à leurs ayant-droits.

Intervention de Vincent Lefèvre, conservateur en chef du patrimoine, sous-directeur des collections, Service des musées de France ; enregistrée le 2 juin 2016 dans le cadre du colloque « Patrimoines spoliés. Regards croisés France – Allemagne ».

L’association de recherche sur les spoliations a pour mission principale le développement de la recherche de provenance dans divers champs de compétences et dans un contexte interdisciplinaire. La principale thématique de travail est axée autour des biens culturels apparus avant 1945 et soumis à des changements de propriétaires avant 1933.

Intervention de Ute Haug, Hamburger Kunsthalle, présidente de l’association recherches de provenance, Der Arbeitskreis Provenienzforschung, enregistrée le 2 juin 2016 dans le cadre du colloque « Patrimoines spoliés. Regards croisés France-Allemagne ».

A partir de 2012/13, il devient intolérable qu’un si grand nombre d’œuvres spoliées n’aient pas retrouvé leur propriétaire. Attendre des réclamations n'est plus suffisant, il convient désormais d’identifier les ayant-droits. Il s’agit là d’une des démarches volontaristes du groupe de travail sur la recherche de provenance, permettant de clarifier la situation des MNR et d’identifier les propriétaires des œuvres spoliées.

Intervention de France Legueltel, magistrat rapporteur auprès de la Commission pour l'indemnisation des victimes de spoliations (CIVS), enregistrée le 2 juin 2016 dans le cadre du colloque « Patrimoines spoliés. Regards croisés France – Allemagne ».

Pourquoi le ministère des affaires étrangères possède des archives concernant les spoliations en France ? Quelles sont-elles ? Il ne fait aucun doute que ces archives diplomatiques, de Londres, de Vichy ou encore de la zone française d’occupation en Allemagne et en Autriche, sont beaucoup plus nombreuses que celles de la commission de récupération artistiques. Les trois missions principales des archives diplomatiques sont les suivantes : conserver, inventorier et communiquer. Il ne s’agit donc pas de faire de la recherche mais de mettre à la disposition des chercheurs ces matériaux, précieux, pour leur travail.

Intervention de Frédéric Baleine du Laurens, Ambassadeur (e.r.), chargé de mission auprès du directeur des Archives diplomatiques, enregistrée le 2 juin 2016 dans le cadre du colloque « Patrimoines spoliés. Regards croisés France – Allemagne ».